A propos

Comment est né Umami ?

La genèse d’Umami est née d’une profonde aspiration : celle de transformer ma manière de vivre.
Peu de temps après la naissance de mon premier enfant, j’ai ressenti le besoin de privilégier une existence empreinte de proximité, de simplicité, d’équilibre et de responsabilité envers ceux qui me sont chers. Des valeurs qui me tiennent à cœur : le respect de la matière, du temps et des objets qui m’entourent.
Depuis toujours, j’ai été passionnée par ce que je pourrais définir comme “le beau”: que ce soit dans le domaine de la mode, de la décoration, de l’architecture ou de la musique. Depuis mon enfance, je recherche la beauté dans tout ce qui m’entoure. Je peux la découvrir dans des détails apparemment insignifiants du quotidien, comme une vieille porte, un rayon de soleil ou des mots.
Je voulais canaliser cette passion et créer des objets qui enrichissent la vie et suscitent le plaisir de la contemplation.
Ce qui m’a fasciné dans la céramique, c’est le lien intime avec la terre. Un médium à la fois simple et exigeant, qui ne trompe pas. J’ai été séduite par l’alliance harmonieuse du beau et de l’utile, ainsi que par la diversité des textures, des couleurs et des techniques offertes par la céramique. L'argile ouvre un champ des possibles infini, idéal pour exprimer ma créativité.
En résumé, la terre me permet d’exprimer des sentiments et des émotions pour lesquels il n’existe aucun mot.

Quelle est la philosophie d’Umami ?
Umami est un nom japonais qui évoque la cinquième saveur, souvent traduite par “savoureux”. Mais au-delà de cette définition, chaque individu possède sa propre interprétation de ce qu’est l’Umami, une expérience sensorielle unique, semblable à la madeleine de Proust, propre à chacun.
Une pièce Umami est bien plus qu’un simple objet. C’est un héritage, un compagnon qui traverse le temps et les générations, un objet aimé et transmis. Chaque pièce est fabriquée avec passion en petite série, conçue pour durer et apporter du bonheur à son propriétaire.
En somme, les pièces Umami représentent le goût de la vie et de ses petits plaisirs pour ceux qui les gardent précieusement.

 

 

Les sources d’inspiration ?

Mes influences artistiques sont diverses et riches. En premier lieu, je suis fortement inspirée par la tendance Wabi Sabi, ainsi que par les créations intemporelles d’Alex Vervoordt. Vivant dans le sud, j’ai été immergée dans l’univers créatif de grands artistes tels que Picasso, Matisse et Cocteau.
D’une manière plus générale, je suis admirative des œuvres de Miro et du talent du décorateur Jacques Grange, qui parvient à harmoniser différents styles avec une esthétique propre.
En ce qui concerne la céramique, je suis particulièrement séduite par le travail de Valentine Schlegel et les sculptures de Jean Arp.
Dans ma démarche artistique, une collection peut naître de n’importe quel détail, émotion, souvenir ou sensation qui m’interpelle. Tout ce qui résonne en moi peut me stimuler et m’inspirer dans la création.

Où sont crées les Pièces Umami?
Dans mon atelier, niché au cœur de la campagne du Sud de la France, je suis entourée par la nature. Chaque pièce est minutieusement façonnée à la main, du modelage à la cuisson. Je veille personnellement à chaque étape de fabrication. C'est là que naissent et prennent forme toutes mes créations, imprégnées de l'essence même de ce cadre inspirant.
 

Quel est le processus de fabrication? Combien de temps prends une pièce? 

Je n’ai pas de processus établi à proprement parler, mais travailler la céramique implique des étapes clés et incontournables :
Tout d’abord, il y a le temps de conception de chaque pièce, variable selon sa complexité. Par exemple, la réalisation d’un vase demande bien plus de temps que celle d’une assiette.
Ensuite, vient le temps de séchage, influencé par divers facteurs tels que la taille de la pièce, les saisons et l’humidité ambiante.
Une fois la pièce sèche, j’accorde une grande attention à son rendu, en veillant à homogénéiser les surfaces, à corriger les petits défauts et à poncer les éventuelles aspérités. Cette étape est délicate, car la pièce est extrêmement fragile, rappelant la fragilité de la craie. Le moindre faux pas peut entraîner sa rupture.
Puis vient le moment de la première cuisson, baptisée biscuit pour la faïence ou dégourdi pour le grès. La pièce est placée au four pendant 48 heures.
Enfin, une seconde cuisson est nécessaire, souvent l’occasion d’appliquer l’émail, qui confère aux pièces un fini laqué.
Quant au processus de création, il est plus libre. Chaque pièce naît d’une envie, d’une émotion ou d’une idée abstraite qui prend forme et se matérialise avec la terre.
La céramique m’apprend quotidiennement la patience et l’humilité. Je dois respecter le rythme et les propriétés de la terre. Lorsqu’on essaie de précipiter les choses, cela se solde toujours par un échec. Et rien n’est plus frustrant qu’une pièce ratée.

 

La céramique c’est une belle leçon de vie.